Lecture : Jean 6 : 1-15
1 Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté du lac de Galilée, ou lac de Tibériade. 2 Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu'il faisait sur les malades..
Jésus est parti de Jérusalem, où il s’était expliqué devant les Juifs qui lui reprochaient d’avoir guéri un homme à la piscine de Bethesda le jour du sabbat, et il est remonté vers la Galilée avec ses disciples. Il est précisé ‘de l’autre côté du lac de Galilée’. L’endroit le plus probable où il est arrivé est Hippos, situé près du kibboutz actuel d’Ein Guev, à 2 km du bord du lac.
Cela représente pour Jésus, ses disciples, et la foule qui le suivaient entre 150 et 160 km, c’est-à -dire 32 heures de marche, c’est-à -dire environ 6 jours.
Cette grande foule le suivait parce que les gens VOYAIENT les miracles que Jésus faisait.
Un des titres donnés à l’évangile de Jean, c’est ‘Viens et vois’ (Jean 1 :46)
Jean 1 :50-51 50 Jésus lui répondit (à Nathanaël) : Parce que je t’ai dit que je t’ai vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles–ci. 51 Et il lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.
Jésus n’a pas cessé de donner des preuves de qui Il est. On dit que la foi, c’est croire sans voir. C’est vrai mais la foi est alimentée par ce que nous voyons.
Ce que nous voyons et entendons produit la foi, et cette foi s’empare des choses invisibles pour les rendre visibles, ce qui produit la foi chez ceux qui nous entourent.
Petite évaluation personnelle
Sommes-nous attentifs aux miracles que Jésus fait aujourd’hui ?
Sommes-nous reconnaissants pour ces miracles ?
Sommes-nous attirés à Jésus, à suivre Jésus de plus près, en reconnaissant les miracles qu’il fait parmi nous ?
Qu’aurions-nous fait si nous avions vécu du temps de Jésus ?
Nous serions-nous joints à cette foule qui le suivait pour ne rien manquer ?
Souvent, on parle de miracles qui se produisent en Afrique, en Chine, ou ailleurs, mais ces gens marchent parfois pendant des heures et même des jours pour se rendre à une réunion, une croisade où on parle de Jésus, où la présence de Jésus se manifeste par des miracles, des guérisons, même dans les pays où règne la persécution.
La foi ne nous laisse pas immobiles ni inactifs. Elle nous met toujours en action.
Vous pouvez vous-mêmes évaluer votre foi en observant ce qu’elle produit dans votre vie, les actes de foi que vous posez, les actes d’obéissance à la voix de Dieu que vous effectuez.
Les gens qui voyaient Jésus faire des miracles, le suivaient à pied, pendant des heures et des jours.
Nous devons nous réveiller de notre sommeil.
Les étudiants de l’université chrétienne d’Asbury (Kentucky) ont l’habitude de se rassembler tous les mercredis à 10h dans l’auditorium pour des temps spirituels. Mercredi 8 février, alors que la célébration se terminait, des centaines de jeunes sont restés et ont poursuivi ce temps d’adoration.
Pendant un appel à la confession, une centaine de personnes sont tombées à genoux, touchées par la présence de Dieu. À tel point que depuis, le culte a continué pendant 2 semaines. Des milliers de personnes de tout âge ont afflué pour rejoindre cette célébration et être touchées par le Saint-Esprit.
Des étudiants de nombreux collèges sont aussi venus.
Rien n’était prévu ni programmé.
3 Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples. 4 Or la Pâque, la fête juive, était proche.
5 Jésus leva les yeux et vit une grande foule venir vers lui.
Matthieu 9 :35-38 35 Jésus parcourait toutes les villes et les villages; il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du royaume et guérissait toute maladie et toute infirmité. 36 A la vue des foules, il fut rempli de compassion pour elles, car elles étaient blessées et abattues, comme des brebis qui n'ont pas de berger. 37 Alors il dit à ses disciples: «La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. 38 Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.»
Quelle que soit sa fatigue ou les conditions difficiles, Jésus reste attentif et voit la foule, il voit aussi chacun en particulier qui souffre.
Sa compassion n’a pas de limite.
Marc 6 :53-56 53 Après avoir traversé le lac, ils arrivèrent dans la région de Génésareth et y abordèrent. 54 Dès qu'ils furent sortis de la barque, les gens reconnurent Jésus 55 et parcoururent tous les environs; ils se mirent à apporter les malades sur des brancards là où ils apprenaient sa présence. 56 Partout où il arrivait, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques et on le suppliait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Tous ceux qui le touchaient étaient guéris.
On voit ici les gens qui font des kilomètres, non seulement pour aller vers Jésus, mais pour aller chercher les malades afin de les amener à Jésus.
C’est ainsi que se manifeste leur foi.
Lorsque 4 hommes ont apporté un paralytique devant Jésus en le faisant passer par le toit, il nous est dit :
Marc 2 : 5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: «Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.»
Il s’agit de la foi des porteurs. Croyons que, lorsque nous amenons quelqu’un à Jésus, Jésus voit notre foi et y répond (même si ce n’est pas dans l’ordre que nous attendions)
Revenons au verset 5 de Jean 6
Il dit à Philippe: «Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger?» 6 Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait ce qu'il allait faire.
Le but de Jésus, c’est de former ses disciples pour qu’ils puissent Lui ressembler dans ce qu’IL est et dans ce qu’Il fait. Leur formation va donc être parsemée d’ « examens ». Un disciple, c’est aussi un élève.
C’est la foi de Philippe et des disciples que Jésus met à l’épreuve car c’est uniquement de la foi dont ils ont besoin et dont nous avons besoin pour accomplir l’œuvre de Dieu.
Cette foi ne peut grandir que lorsqu’elle est mise à l’épreuve dans diverses circonstances où les capacités humaines et naturelles sont insuffisantes.
7 Philippe lui répondit: «Les pains qu'on aurait pour 200 pièces d'argent ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu.»
Philippe souligne l’impossibilité de nourrir cette foule.
Un petit calcul : de nos jours, avec un salaire d’une journée (un denier), on peut acheter environ 20 pains. Avec 200 deniers, on peut acheter 4000 pains, ce qui est largement insuffisant pour une foule de 20.000 personnes (5000 hommes + femmes et enfants).
8 Un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit: 9 «Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde?»
André lance une information qui semble ridicule mais il le dit quand même. Avec Jésus, on ne sait jamais …
Première leçon : si on veut une multiplication, il faut apporter ce que l’on a.
Ce principe est vrai dans toute la Bible.
Même dans l’Ancien Testament, la veuve de Sarepta a dû donner le peu de farine et d’huile qui lui restait pour voir la multiplication et pouvoir nourrir, Elie, son fils et elle-même pendant toute la durée de la famine, c’est-à -dire plus de trois ans.
De même, la veuve qui croyait devoir vendre ses enfants, a utilisé le peu d’huile qui lui restait pour remplir des vases en abondance et avoir assez pour faire vivre sa famille.
Ici, un jeune garçon donne à Jésus tout ce qu’il a : 5 pains et 2 poissons, et cela, entre les mains de Jésus, devient suffisant pour nourrir une foule de 20.000 personnes (5000 hommes et leurs familles).
Ce jeune garçon, qui habite probablement pas très loin de la mer, a vu, lui aussi, les miracles que Jésus opérait et, dans sa foi d’enfant, il n’a pas hésité à apporter à Jésus ce qu’il ramenait à la maison, quelques pains et peut-être le produit de sa pêche.
Mais ce « petit peu » entre les mains de Jésus, va faire toute la différence.
10 Jésus dit: «Faites asseoir ces gens.» Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ 5000 hommes. 11 Jésus prit les pains, remercia Dieu et les distribua [aux disciples, qui les donnèrent] à ceux qui étaient là ; il leur distribua de même des poissons, autant qu'ils en voulurent.
La reconnaissance
Jésus remercie le Père pour ce qu’il a déjà . La reconnaissance pour ce que nous avons est très importante et bien meilleure que nos plaintes pour ce que nous n’avons pas.
Etre reconnaissant pour ce que Dieu nous donne : non seulement cela plait à Dieu mais, en plus, cela garde nos yeux fixés sur la source même de tout ce que nous avons, c’est-à -dire Dieu qui a promis que nous ne manquerions de rien (Psaumes 23 :1).
Lorsque nous présentons une offrande à Dieu, avec des actions de grâces qui manifestent notre foi, Dieu la multiplie pour répondre à tous les besoins.
Cela est aussi vrai pour ce que nous avons spirituellement.
Lorsque nous avons commencé le coffee-bar à Mons, l’équipe était formée de jeunes chrétiens peu expérimentés mais ils sont allés avec la foi, et Dieu a honoré cette foi. Des dizaines de personnes ont accepté Jésus dans leur cœur. Certains sont devenus missionnaires, pasteurs, évangélistes, …
Ces jeunes ont simplement fait confiance que Dieu pouvait utiliser le peu qu’ils avaient et le multiplier pour nourrir spirituellement beaucoup de personnes.
C’est encore vrai aujourd’hui.
Les étudiants d’Asbury (16-25 ans) n’avaient aucune idée de ce qu’allait provoquer cette rencontre : des centaines de conversions et des milliers de re-consécrations au Seigneur. Aujourd’hui cette réunion est terminée mais le fruit porté dans les vies de ces jeunes et moins jeunes se manifeste dans leur vie de tous les jours.
Offrons à Jésus tout ce que nous avons, nos capacités, nos talents, même s’ils nous paraissent minimes, et croyons que Jésus peut les multiplier pour être une bénédiction pour ceux qui nous entourent, ceux que nous croisons. Dieu peut même utiliser ce que nous prenons pour des maladresses.
Le réveil, c’est l’Eglise qui commence à croire Dieu pour ce qu’Il veut et peut faire à travers CHACUN d’entre nous, et qui se met en marche.
Ne privons pas les autres de ce que Dieu nous a donné, sous prétexte que ce n’est pas assez.
« Autant qu’ils en voulurent » : la limite (de ce que Dieu donne) ne vient pas de Dieu. Elle est seulement liée à la volonté de celui qui reçoit.
12 Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: «Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.» 13 Ils les ramassèrent donc et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après que tous eurent mangé.
La surabondance de Dieu.
Dieu ne se limite pas au ‘juste assez’, mais Il donne « plus qu’assez ». Mais attention au gaspillage !!!
Notre surplus doit servir à ceux qui ont encore besoin, dans le naturel comme dans le spirituel.
2 Corinthiens 9 :7-10 7 Que chacun donne comme il l'a décidé dans son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. 8 Dieu peut vous combler de toutes ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne, 9 comme il est écrit: Il a distribué ses bienfaits, il a donné aux pauvres; sa justice subsiste à toujours. 10 Que celui qui fournit de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture vous fournisse et vous multiplie la semence, et qu'il augmente les fruits de votre justice.
Jean 6 :14 A la vue du signe miraculeux que Jésus avait fait, ces gens disaient: «Cet homme est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.»
Laissons Jésus continuer à opérer des miracles à travers nous. Le monde a besoin de reconnaître Jésus comme le Sauveur.
Jésus a fait cette promesse :
Jean 12 : 32 Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.»
Jésus a été élevé à la croix il y a 2000 ans.
40 jours plus tard, il a été élevé et est retourné près de son Père.
Aujourd’hui Il est assis à la droite du Père. Son Nom est élevé au-dessus de tout.
Il nous a envoyé le Saint-Esprit pour que Jésus soit glorifié par et à travers son corps qui est l’Eglise.
Jean 16:13-14 13 Quand le défenseur sera venu, l'Esprit de la vérité, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. 14 Il révélera ma gloire parce qu'il prendra de ce qui est à moi et vous l'annoncera. 15 Tout ce que le Père possède est aussi à moi; voilà pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi et qu'il vous l'annoncera.
C’est en laissant le Saint-Esprit agir à travers nous, autant par l’amour qu’Il déverse en nous les uns pour les autres, que par les signes miraculeux qu’Il opère à travers nous, que le monde aujourd’hui reconnaitra que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu le Fils venu en chair pour pardonner et sauver l’humanité et, en particulier, tous ceux qui mettent en Lui leur confiance dès aujourd’hui.
Jean 13:34-35 34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. 35 C'est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l'amour les uns pour les autres.»
Cet amour est le fruit du Saint-Esprit en nous.
Jean 6 : 15 Cependant Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, tout seul.
Jésus ne voulait pas être un roi selon la vision du monde.
Il fallait d’abord qu’il passe par la croix pour nous sauver de nos péchés.
A l’époque, personne ne le comprenait mais nous sommes privilégiés car aujourd’hui, nous avons cette révélation de l’œuvre parfaite de Jésus et nous pouvons répandre cette bonne nouvelle autour de nous.
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